D’où vous est venu le nom de votre marque « mental de guerrière » ?
De ce que je ressens au quotidien !
Nous les femmes nous devons mener de front plusieurs carrières, plusieurs combats, jour après jour.
Nous devons être des épouses, des mères, des employées, gérer des entreprises et bien d’autres choses en même temps et en plus nous devons le faire bien ! Sinon on sera très vite montrées du doigt, et pas seulement par les hommes, les femmes entre elles ne sont pas toujours tendre.
Nous sommes de vraies guerrières !
Depuis combien de temps existe-t-elle ?
En janvier 2020 j’ai commencé à penser à une collection capsule. Des petites créations qui devaient venir s’intégrer dans mes créations zéro déchet. Cette collection devait voir le jour pour la rentrée scolaire et comporter des trousses et cahiers, pour rappeler à ces jeunes étudiantes qu’elles ont un mental de guerrière.
Et puis notre quotidien a basculé !
J’ai commencé à penser que d’une collection capsule, cela pouvait devenir une vraie marque et Mental de guerrière est né lors du premier confinement.
À travers votre marque, quel message souhaitez-vous faire passer à vos clientes ?
Que nous, les femmes, avons beaucoup plus de ressources que ce que nous pensons !
Nous avons en nous l’esprit guerrier de nos mères et grands-mères, l’esprit rebelle de nos ancêtres.
Quel est le nom de votre fournisseur ? Et pourquoi vouloir travailler avec cette personne en particulier ?
Je n’ai pas qu’un seul fournisseur mais je fonctionne au coup de cœur.
J’avoue que c’était plus simple avant cette pandémie car mes fournisseurs se trouvent à l’étanger, je pouvais me déplacer, découvrir les textiles, toucher ! Maintenant je passe très souvent commande en ligne ce qui est plus compliqué.
J’espère que rapidement les grosses restrictions de déplacement que nous vivons seront levées, ce qui me permettra à nouveau de prendre plaisir à l’achat des matières premières.
Parlez-nous de votre parcours professionnel !
J’ai un parcours professionnel assez atypique.
J’ai dû faire des études de comptabilité parce que c’est ce que mes parents voulaient et même si je n’ai jamais vraiment eu de difficultés scolaires, je n’ai vraiment jamais aimé ce que je faisais et donc très peu travaillé dans cette branche.
Je suis passée d’un boulot à l’autre parce qu’il fallait travailler sans très bien savoir quoi faire de ma vie parce que la seule chose que je voulais faire c’était coudre.
Il y a quelques années j’ai eu l’occasion de lancer mon entreprise de créations dans le secteur du zéro déchet, enfin je pouvais coudre mais je voulais en plus me faire plaisir. L’année 2020 a été particulièrement anxiogène, j’ai fabriqué pendant plusieurs mois des masques en tissu. J’ai vraiment ressenti à un moment le besoin de plus de légèreté, le besoin de beaux tissus, de dentelles, de jolies choses.
Associer les matières avant de commencer à coudre fait partie du plaisir que je ressens au quotidien. Cela me permet de ne jamais ressentir mon travail comme une charge mais comme un réel bonheur, création après création.
Vous qualifiez-vous de « féministe » ?
Absolument pas !!
Mais, je crois encore en l’être humain, même si j’ai été malmenée par le racisme lorsque j’étais enfant, oui, ça existait vraiment le racisme contre les italiens. J’ai ressenti très fort que la différence pouvait blesser profondément.
Je suis simplement pour l’égalité car nous gagnons à rencontrer l’autre, nous nous enrichissons des différences.
Le monde idéal serait celui où on ne doit pas combattre pour montrer sa propre richesse et ses différences mais en l’attendant toutes les femmes doivent avoir un mental de guerrière
Où trouvez-vous votre source d’inspiration ?
Dans la rue mais c’est un peu compliqué pour le moment !
Dans ce que j’ai envie de porter au quotidien, que j’ai envie de partager en me disant que si ça me plait ça plaira à d’autres. Dans ce que je trouve pratique ou qui me met en valeur.
Et pour les petites culottes surtout dans les tissus, je les assemble, les touche, j’ajoute des élastiques et chaque matière m’inspire.
D’où viennent vos slogans ?
Ils viennent d’internet.
Un message que je vois passer sur Facebook. Des personnes qui m’inspirent comme Coco Chanel ou Nelson Mandela.
Le dernier que je vais utiliser vient de la bande de lancement du film « Bohémian Rhapsody » l’histoire de Freddie Mercury qui disait :
Si vous désirez prendre rendez-vous pour découvrir mes créations, n’hésitez pas à me contacter.